Vous savez ce petit mot que vous prononcez ou que vous entendez au détour d’un couloir, d’un bureau, entre deux portes comme on dit.
Ce petit mot que parfois même vous redoutez.
Celui aussi qui vous fait plaisir inopinément. Celui encore qui ne vous fait “ni chaud ni froid” tellement vous l’avez entendu ou tellement la personne qui vous le dit ne retient pas votre attention…
En la matière, il y a 2 univers : L’univers de celui qui lance et l’univers de celui qui reçoit.
Et c’est là que cela devient intéressant. Et si la sémantique et les émotions étaient aussi les invités parfois tendancieux de ce petit mot qui se veut sympa au départ mais dont on ne sait finalement pas comment il sera “digéré”.
Alors, bien sûr, dans un cadre (qu’on aurait presque oublié) présentiel, il est toujours possible d’esquiver : un collègue, un manager, le rigolo de service, esquiver un horaire, un ascenseur, un couloir etc. pour éviter d’être confronté à ce petit mot que nous ne saurions entendre.
J’ai bien dit mot. Pas de « maux ».
Quoique…
Il est aussi possible de provoquer voire d’être à l’initiative de la rencontre lors de laquelle sera lâché le fameux petit mot.
Oui mais voilà. Bam ! Nous voilà reclus derrière nos écrans depuis bientôt 1 année : en “distanciel” comme on dit maintenant.
Le petit mot sympa en face à face au détour du couloir s’est mué en “bonjour, est-ce que tu m’entends bien ?”, “Désolé.e ma caméra ne fonctionne pas” #ouaiscestca ou encore “C’est sympa chez toi” ou “Comment t’as mis ton fond d’écran …” avec un intermédiaire ; j’ai nommé : monsieur l’ordinateur.
Ce nouveau “collègue” tant silencieux que pernicieux que l’on peut critiquer sans honte mais qui, lorsque vous vous y attendrez le moins, va vous faire le plus gros coup de trafalgar au pire moment : le plantage, le bug, et surtout provoquer en vous l’envie de le défenestrer.
Mais ça, ce sera lorsqu’on pourra réouvrir nos fenêtres sans crainte 😉